Les petites aberrations de l’écologie.



Rappelons-nous ces images de notre enfance qui représentaient le paradis terrestre. Il y avait des lions et des gazelles, une cascade, des arbres et des fleurs, des êtres purs qui semblaient vivre en parfaite harmonie. Le temps passe et notre innocence se désagrège. Des éléments extérieurs à notre volonté viennent ternir ce tableau. Nous aimerions, nous pensons pouvoir changer les choses et cela nous fait du bien. Notre façon de le faire ne serait-elle qu’illusion au service de notre seul bien-être ?

Voici ces petites phrases qui nourrissent notre monde écologiste, sont-elles vérité ou mensonge, réalité ou illusion, au service de quels intérêts.


                                                                                         L’énergie est notre avenir, économisons-la !

Quelle est la chose la plus répandue sur terre et dans l’univers ? Réfléchissez, la réponse est dans le titre. Oui, tout notre monde n’est qu’énergie, non seulement par sa quantité, mais aussi parce qu'elle ne peut ni se perdre ni se créer. Nous parlons de l'atome bien sûr, pas si facile à exploiter mais pas impossible. L'homme à déjà commencer à l'apprivoiser. Si notre avenir est l'énergie, alors pourquoi s'inquiéter, il n'en manquera jamais.

Nous allons bien faire rire les générations futures quand ils apprendront notre désarroi face à la peur de manquer de l’inépuisable.



                                                                                            L’énergie solaire est gratuite !


Toutes les énergies sont gratuites, c’est leur exploitation et les transports qui en font le prix. Une forêt, voilà des bûches. Un forage, voilà du pétrole. Un caillou, peut-être de l'uranium! A part les bains de soleil sur la plage, le solaire par son très faible rendement est sûrement l’une des énergies les plus chères.





           La plus grande centrale solaire d’Europe produit l’électricité pour une ville comme Bordeaux !

Or, en y regardant de plus près, on trouve près de cinq fois moins : mensonge ou tour de passe-passe? (1)  Voilà un bel exemple de déformation de l’information qui utilise avec un certain flou artistique des valeurs difficiles à appréhender. 

En réalité, il semble qu’il ne s’agit pas de toute l’électricité consommée. Est-ce seulement l’éclairage des entrées de maison, avec ou sans cuisine et chauffage? Les magasins, les usines, les écoles, le tramway, les lampadaires semblent exclus et pourquoi? Ce genre de petit trucage va bien finir par démontrer notre crédulité. 

 

                                                                                         L’éolien, une énergie d’avenir !

Pour alimenter la France avec l’éolien, il faudrait 540 000 éoliennes, avec du vent partout, soit près d'une par km2 (2). 

Nous aurions sûrement la chance de voir tourner ces immenses pales au-dessus de nos maisons. On dit que c’est bruyant, mais ça ne vient que s’ajouter aux bruits que nous avons déjà, le chant des oiseaux, des cigales et des grillons qui de toutes façon, n'y survivraient pas.                                                                                          

 


                                                                                         L’énergie nucléaire est dangereuse et polluante !

Prendre l’avion fait peur tout simplement parce que les accidents font beaucoup de morts et sont très médiatisés. Pourtant nous banalisons les dangers de l’automobile qui en font cinquante fois plus (5). Le nucléaire n’échappe pas à cette règle, sauf qu’aujourd’hui nous n’avons pas le choix de prendre l’avion et pensons pouvoir choisir un autre mode d’énergie.

L’énergie nucléaire est polluante, mais seulement aux moments d’accidents. Il semble que les centrales nucléaires n’émettent pas de pollution, leurs déchets sont stockés dans l’attente très lointaine de leur inactivité radioactive ou de leurs réutilisation. En comparaison, le nucléaire représente un danger futur probable, les énergies fossiles un danger immédiat certain et pour aussi des centaines de milliers d’années.

Malheureusement la peur du nucléaire aura le dessus. Quel dommage que nous nous passions de cette énergie et de ses déclinaisons qui auraient pu nous sauver, surtout que cette privation n’empêche en rien la prolifération d’armes nucléaires.

Le souvenir de l'horreur de la bombe d'Hiroshima a préservé la paix depuis plus de soixante dix ans, aurait- il fait perdre le combat pour l'énergie ?  


                                                                                     L'électricité est l'énergie du futur.  

Vous le savez, l'électricité n'est pas de l'énergie, c'est un vecteur énergétique. Cette confusion est très nocive pour le rapport à l'image que l'on se fait de l'énergie. Il s'agit simplement d'un moyen de transport. Diriez-vous, pour votre chauffage au fioul : je me chauffe au pipeline ou au camion citerne ! Quand on parle d'énergie, pensons toujours à l'énergie globale.

                                                                                         Les agrocarburants, l’avenir de l’aéronautique !

Mais il faudrait choisir entre manger et voler. L’utilisation de denrée alimentaire comme source d’énergie fera forcément monter les prix et affamer les plus pauvres. 

De toute façon, il faudrait deux fois la surface agricole de la France pour satisfaire l'équivalent de nos besoins en produit pétrolier (13). Ceci parait à peine croyable, la raison est que la photosynthèse a un très faible rendement, de l'ordre de moins de un pourcent (16). 

Quel sentiment aurions-nous si en prenant l’avion pour nos vacances, nous ne pensions plus à l’empreinte carbone mais à l’empreinte famine !



                                                                                         L’électricité, l’avenir de l’aviation.


Oui, pour les modèles réduits ou les drones, mais pour les avions de ligne d' aujourd’hui, avec nos connaissances actuelles, c’est tout simplement impossible. Pour ces trois raisons principales réunies: 

Premièrement: pour la même capacité énergétique, les batteries sont dix fois plus lourdes que le kérosène (15). Un avion normal qui décolle avec cent tonnes de carburant aurait besoin de le remplacer par mille tonnes de batteries, soit dix fois sa capacité de transport.

Deuxièmement : contrairement aux batteries, le kérosène se consomme tout au long du voyage pour finir les réservoirs presque vides d’où une économie substantielle sur la charge à transporter. 

Troisièmement : les avions électriques sont à hélice, leur vitesse est deux fois inférieure aux turboréacteurs, soit un Paris New York en douze heures.

Et pourtant l’avion Solar impulse qui est non seulement électrique mais solaire nous montre la voie. En réalité, cette expérience s'apparente plutôt à un vol à voile. En effet, cet avion qui vole à 50 Km/h a fait le tour du monde dans le sens ouest-est pour se laisser porter par les courants naturels autour de la terre. Sa propulsion n’a servi qu’a le maintenir dans ces courants pour un vol qui aurait été impossible dans l’autre sens. Cette expérience symbolique nous montre quand même la beauté de l'aventure écologique.


                                                                                         La France croule sous les déchets !

La France produit 500 kg de déchets domestiques par an et par habitant dont environ 200 kg de non biodégradable ( métal, plastique, coquillages, coquilles d’œufs….) En mettant ces derniers, toujours pour la France entière, au même endroit pendant 100 ans, nous aurions une petite colline de 4 km de diamètre sur une hauteur de 100 mètres, en pente douce sur les bords (6). 

Voici une bonne nouvelle pour les passionnés de luge, mais quelle déception pour les amateurs de catastrophes! Cette version un peu moqueuse s’adresse surtout aux médias et aux politiques qui voient un grand intérêt à utiliser la peur pour s’approprier les faveurs des plus crédules.

La réalité est tout autre, tout ce que la vie fabrique est inexorablement transformé en déchets, notre maison, notre voiture, nous-même. A notre retour du marché, nous créons les premiers déchets d’emballage, puis de cuisine et enfin notre corps finira l’opération avec le carbone de nos cellules et le CO2 de notre respiration. 

Nous ne croulons pas sous les déchets, nous vivons dans une déchèterie, nos terres fertilisées par les déchets agricoles et forestiers. Les pierres calcaires, la chaux, le ciment de nos maisons, sont pour la plupart les déchets de coquillages. Le pétrole, le goudron de nos routes sont les produits du plancton, le charbon ceux d’anciennes forêts, le CO2 sont ceux, entre autres, de notre respiration, de la combustion des végétaux et des énergies fossiles. Notre grand savant, Albert, disait : un problème sans solution est un problème mal posé. 

 

                                                                                         Le tri sélectif donne une nouvelle vie à nos déchets ! 


Commençons par le verre. "Recycler une bouteille en verre c’est la reproduction à l’infini d’un objet sans consommation de matières premières." c’est bien cela que nous recherchons, l’immortalité. 

Qui peut croire que l’on peut faire cette opération sans casser des œufs. En effet, le transport, la fonte et le façonnage du verre produit la moitié de son poids en CO2 (7), notre pire ennemi. C’est comme si lorsque vous portez deux bouteilles au recyclage, vous en déposez une dans le conteneur et lancez l’autre dans l’atmosphère qui y restera, sous forme de CO2, des milliers d’années. 

L’utilisation d’emballages recyclés en verre est une catastrophe écologique et malheureusement les récipients métalliques par leur haute dépense énergétique, suivent la même destinée.


Qui peut croire aussi qu’en prenant une bouteille en plastique blanche avec un bouchon bleu et d’autres objets des dizaines de plastiques différents mélangés à d’autres matières comme des encres, de l’aluminium, du papier, l’on puisse fabriquer une bouteille transparente comme l’eau qu’elle contient. 

Cette généreuse mixture va pouvoir être réutilisée une fois, deux fois, en se dégradant inexorablement. Oui, c’est bien du recyclage, mais couvre-t-il au moins notre surconsommation d’emballage due à notre bonne conscience de trieur.

Les papiers, journaux, cartons subissent malheureusement aussi le même sort, encres, colles, plastiques viennent polluer notre matière à chaque recyclage, les fibres se dégradent pour ne devenir qu’une charge ajoutée à la pâte neuve.

                                                                                         La forêt amazonienne est le poumon de la « planète ».


D’abord, c’est le contraire, un poumon produit de l’énergie en associant le carbone et l’oxygène et rejette du CO2 tandis qu’un arbre absorbe l’énergie solaire pour produire du carbone et de l’oxygène. Une forêt, comme toutes les forêts du monde, comme toutes les algues et plancton des océans, comme tous les végétaux, participent au cycle de la vie. L’oxygène que nous respirons a été produit aussi par les plantes que nous mangeons. Un arbre, en fin de vie, rejette dans l’atmosphère la totalité du CO2 qu’il a absorbé, soit directement par combustion ou par putréfaction réalisée par les bactéries et les micro-organismes. Si un arbre absorbait plus de CO2 qu’il n’en produit cet équilibre serait rompu et la vie n’existerait plus.

Ainsi, pour la neutralité carbone planter un arbre ne sert à rien, et pire encore, est dramatique pour la biodiversité. Planter des arbres c’est comme semer du maïs, c’est de la monoculture, cela s’appelle une plantation. Une forêt c’est tout autre chose. Des graines qui viennent souvent de très loin vont trouver refuge dans un milieu qu’elles aiment, elles vont pousser avec d’autres espèces et vivre l’aventure de l’adaptation naturelle.


Le plus fort dans tout cela, c’est le greenwashing ou écoblanchiment en français. Vous l’avez compris, il s’agit d’une technique de marketing qui utilise le « vert » pour mettre en avant un produit. Par exemple, votre fournisseur d’électricité vous vend de l’énergie 100% verte. Mais comment fait-il pour séparer les deux énergies ? C’est tout simplement impossible. Pour compenser, il vous explique d’une façon incompréhensible comment il fait pour acheter de l’électricité verte au même prix que les non vertes (8), il vous promet aussi de planter des arbres en Tanzanie par exemple avec un calcul de compensation douteux qui ne prend pas en compte la forte mortalité lors de la plantation et qui oublie le CO2 rendu à l’atmosphère lors de la fin de vie de l’arbre. 

Voyez aussi ceci (9), la compagnie Eurostar s’est engagée à planter un arbre chaque fois qu’un train traversera la Manche. Les quelques euros pour un arbre, divisés par mille passagers par train nous donnent une idée de la supercherie. Il n’est pas exagéré de dire que ce n’est plus du greenwashing mais du brainwashing.

Cette version ne vous plait pas et vous préférez planter des arbres, alors voici. Pour croire compenser le CO2 produit par chacun de nous, il faudrait que chacun plante pratiquement un arbre par jour soit pour la France, deux milliards par an, en quelques années ce ne serait plus qu’une immense forêt, pardon, une plantation (10).


                                                                                          La pénurie de sable, c’est pour bientôt !


Allons-nous manquer de pétrole, d’uranium, de bois, de fer, d’aluminium…, mais le sable, c'est à peine croyable. Aurions-nous là, la preuve de notre mal être devant la peur de perdre. 

Pas de chiffre ici, le sable, il y en a tellement que cette page ne suffirait pas à en écrire la quantité. Ce qui nous intéresse principalement, ce sont nos maisons, nos ponts, nos barrages en béton, mais pour le fabriquer, il faut du sable et pas n’importe lequel, idéalement, c’est celui qui a roulé des millions d’années dans le détour d’une rivière aux gorges profondes. Il est de plus en plus rare et son extraction plus coûteuse. En avons-nous vraiment besoin? Le béton se fabrique aussi avec d’autres agrégats comme la pierre concassée, le béton recyclé ou l’argile et même pour bientôt avec le sable du désert(11). Et puis, comme avant, nous pourrions même nous en passer complètement, avons-nous besoin de construire des édifices d'un kilomètre de hauteur. 

A l'échelle des quantités disponibles, les autres applications du sable sont négligeables et réalisables aussi avec d’autres matériaux. Il faut noter aussi que la silice représente 60% de la croute terrestre(12). Non, l'humanité s'en sortira aussi longtemps que l'ingéniosité de l'homme sera inépuisable.

Le marchand de sable ne fait pas dormir que les enfants.


                                                                                          La terre pourrait bientôt manquer d'eau !


Vous allez dire, trop facile. Tout le monde sait que l’eau n’est pas un produit consommable comme le pétrole et sa quantité est constante sur terre.

Pourrait-on manquer d’eau douce? Le changement climatique n’apporte pas vraiment de réponse à ce sujet. Si l’on veut spéculer, pourquoi n’y en aurait-il pas plus ? Pas d’inquiétude, l’eau douce est tellement facile à obtenir, avec de l’énergie bien sûr, mais aussi avec le solaire, voyez ceci,Distillateur solaire — Wikipédia (wikipedia.org).Lorsque l'on gaspille l'eau, c'est l'énergie pour la pomper et la purifier que l'on gaspille, bien loin de notre surconsommation de voitures et d'avions.

L’eau douce, d’accord, mais potable, c'est autre chose. Après tout ce l'on entend de négatif sur l'eau, il est peut-être indécent de dire que c'était pire avant, il y a à peine quelques dizaines d’années, était bien courageux celui qui osait mettre son petit orteil dans une rivière. Tous les égouts des villes y étaient déversés directement, les usines s’en donnaient à cœur joie avec leurs déchets chimiques, sans compter les nitrates agricoles. Aujourd’hui, les stations d’épuration sont partout, les usines sont pieds et poings liés tandis que les agriculteurs pratiquent leur honorable culture raisonnée.

Buvons, buvons, contrairement à la vie, l’eau c'est à vie.  


 

                                                                                         L’homme n’est pas responsable du réchauffement climatique ?

Vous faites une balade à la montagne, un caillou glisse sous vos pieds et dévale la pente, vous avez participé à une dégradation, peut-on dire que vous n’êtes pas responsable, non, toutes actions de l’homme à un impact sur son environnement. 

Oui, l’homme a une responsabilité dans le changement climatique. Mais est-ce pour cela qu’il soit coupable, coupable d’avoir créé, grâce à son ingéniosité, la plus grande épopée de l’histoire de la terre. Tellement grande qu’il pense déjà à se répandre dans tout l’univers, n’est-ce pas cela l’évolution de la vie. 

Savait-il que cela allait créer des ennuis. Non, pas vraiment, qui a dit que le changement n’apportait que du mal. L’accident des dinosaures qui a laissé plus de place à l’expansion de l’homme en est un bel exemple.  A moins que l’inconnu fasse tellement peur que l’on décide de retourner à l’âge des cavernes.


                                                                                          La transition énergétique est en marche.


Une transition c'est quand l'on passe d'une chose à une autre, celle qui nous intéresse est-elle réalité ou illusion.

 Il y a cinquante ans naissaient les premiers partis écologistes dont la préoccupation était la protection de notre environnement. Or il se trouve que depuis, même avec les efforts d’économie et d'innovation, la consommation d’énergie carbonée n’a cessé de croître d’une façon linéaire. Quand dans le même temps le graphique montre, même aujourd’hui, que la progression de l'ensemble des énergies dites renouvelables est moins rapides, serait-ce une transition négative, c'est à dire, plus on avance, plus on s'éloigne. Bien sûr, ces courbes finiront bien par se croiser, peut-être si bas que nous n'aurons plus d'énergie et notre monde sera dans un bien triste état.

Contrairement aux apparences, nous ne savons pas vraiment faire. L’hydraulique ne peut guère évoluer à cause des ressources limitées. Le nucléaire, on en veut plus. Même chose pour l’éolien, envahissant, ne peut être que marginal, les écologistes et les pêcheurs sont déjà aux abois. Les agrocarburants on l’a vu, tout simplement impossible (13). Et toutes les autres petites énergies sont pures spéculations. 

Curieusement, le solaire industriel qui  représente aujourd'hui moins de un pourcent (14) et l’hypothétique fusion nucléaire pourraient être nos seuls espoirs. Cependant pour le solaire, les immenses difficultés non résolues liées au stockage et au transport nous feront vite faire du surplace. 

Il est vrai que rien ne précise la durée d'une transition. 





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Au centre de la théorie écologiste se trouve ces mots, durable, renouvelable, circulaire… Eternel pourrait-il être le synonyme qui résume ce courant de pensée. Notre peur de la mort nous pousse sans cesse à trouver des subterfuges. Les religions en sont un bel exemple, elles exploitent aussi la peur et la culpabilité. Mais la nature ne le voit pas du même œil, pour se renouveler et s’adapter elle a besoin de briser sans cesse pour créer de nouvelles matières. L’entropie, cette loi de la nature qui nous dit qu’il est impossible de revenir en arrière et qu’il est plus facile de défaire que de faire, donne le sens de l’évolution. Sans elle, notre monde ne pourrait se modifier ni s’adapter.  

Ainsi, le grand dilemme entre les besoins de la nature et ceux de la survie nous oblige à trouver des artifices qui nous font du bien et nous sécurisent. Il n’y aurait pas de mal à cela si ce n’était de compromettre nos libertés. Les efforts énormes que nous demandent nos dirigeants si loin pourtant des enjeux, ne serviraient-ils pas plutôt à expier nos prétendus péchés de  pollueur !

Serions-nous aussi les croisés des temps modernes, ces chevaliers sans peur et sans reproche qui se battent honorablement pour sauver ce qu’ils ont de plus cher. Notre monde est si beau, il en vaut la peine, mais prudence, méfions-nous de notre pire ennemi, le jeu de rôle.

Si vous êtes un écologiste pur et dur, pas de panique, vous n’aurez pas lu jusqu’ici. Si vous êtes modéré, ne changer rien, l’écologie fait appel aux sentiments les plus nobles, pourquoi s’en passer. Pour les mécréants, surtout ceci n’est pas une parodie mais vous avez surement raison de penser que l'écologie ne sert pas les bons intérêts et que son effet sédatif pourrait nous laisser de bien mauvaises surprises au réveil.


(1)  La consommation d’électricité pour la France est d’environ 473 TWh. La consommation d'électricité en chiffres | EDF France, 473/67M d’habitants = 7060 KWh par an/ habitant.

La centrale de Cestas est prévue pour produire 350 GWh/an
350GWh/240000habitants de Bordeaux = 1458 KWh par habitants.
7060KWh/1458KWh = 4,84 fois moins. Centrale solaire photovoltaïque de Cestas — Wikipédia (wikipedia.org)

(2)  La consommation totale d’énergie en France est d’environ 2000 TWh.
La production totale éolien en France en 2017=24TWh avec 6500 éolienne.
24TWh/6500=0,0037TWh par éolienne. 
2000TWh/0,0037TWh par éolienne = 540 000 éoliennes.
540 000 éoliennes/643 000 superficie France=0,84 éolienne. Est-il vrai qu’il faudrait 7000 éoliennes pour remplacer Fessenheim ? – Libération (liberation.fr)  

 (3)  Marché de l’électricité - Suivez les données des bourses | RTE (rte-france.com).

(4)  Wikipédia  L’analyse de 172 installations du programme pionnier en Europe « 1 000 toits allemands » a montré des productions de 0,43 à 0,875 kWh/Wc/an avec une moyenne de 0,68 kWh/Wc/an. Une autre analyse de l’Agence Internationale de l’Énergie (AIE) montre des valeurs typiques variant entre 0,7 kWh/Wc/an en Allemagne et en Hollande, 0,83 kWh/Wc en Suisse avec une dispersion considérable de 0,4 à 0,95 kWh/Wc (Allemagne) et 0,5 à 1,4 kWh/Wc (Suisse)Les valeurs moyennes du coefficient de performance PR oscillent entre 0,7 et 0,75 mais l’analyse de l’Agence Internationale pour l’énergie montre que les PR peut varier considérablement de 0,25 à 0,9 avec une valeur moyenne de 0,72. 

       1m2 de panneau= 0,2KWc. 720 KWc X 0,2 = 144 KWh/m2/an.     

     144 KWh an X 20 ans = 2880 KWh X 0,05 euros = 144 euros

(5)  Accidentologie des transports — Wikipédia (wikipedia.org)

(6)  200 kg X 67M d’habitants = 13 400 000 tonnes.
densité de 1 = 13 400 000 m3 X 100 ans = 1 340 000 000 m3 =
volume = 4000m*4000m*100m = 1 600 000 000 m3 

(7) Comment l'industrie du verre compte réduire ses émissions de CO2 | Les Echos

(8) L'énergie pas si verte des fournisseurs d'electricité - Capital.fr

(9) Eurostar et notre nouveau plan Voyage Vert en dix points | Eurostar

(10) Combien d'arbres faudrait-il planter pour compenser nos émissions de CO2 ? (youmatter.world)

(11) Bâtir avec le sable du désert, une solution solide - Le Parisien

(12) Silice — Wikipédia (wikipedia.org)

(13) agrocarburants_en_chiffres (free.fr) et  Que pouvons nous espérer des biocarburants ? – Jean-Marc Jancovici

(14) L’énergie solaire dans le monde : les chiffres | CNRS Le journal

(15) Transports électriques (Lipo) VS thermique (essence): critères de choix d'une batterie et calculs comparatifs - Actualités et nouvelles, Électricité et énergie nucléaire, Innovations et inventions, Les transports (econologie.com)

(16) Photosynthèse — Wikipédia (wikipedia.org)

(17) Distillateur solaire — Wikipédia (wikipedia.org)

 

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